Étoile de Feu était en pleine solitude depuis qu’Étoile du Léopard l’avait tué, lui faisant ainsi rejoindre le Clan des Étoiles. Dans cet endroit, touts les chats qui venaient de clans différents étaient bien acceuillis. Leurs anciens Clan n’avaient plus d’importance car ils en faisaient maintenant partie d’un autre. Ils faisaient tous partis du même. Il frissonna lorsqu’il senti deux masses se frotter contre lui. C’étaient Plume Grise et Étoile Bleue.
Toujours en train de fixer un autre monde, n’est-ce pas ? dit Étoile Bleue. Je me souviens encore, il y a de nombreuses lunes, lorsque nous t’avons recueilli, tu fixais la forêt à chaque jour et tu rêvais de ta liberté. La voilà. Je crois que j’ai fait un très bon choix, et comme je te l’ai déjà dit, les chats des villes ne savent pas ce qu’ils manquent. Tu vois maintenant l’existance minable que tu aurais eue si tu n’avais pas rejoins nos rangs.
Elle marqua une pause, puis continua.
La forêt te manque, n’est-ce pas ? Je le lis dans ton regard. Mais je te comprend très bien… Avec ce qui se trame dans la foret, tu as des raisons de t’inquieter.
Étoile Bleue disparut tout à coup, puis tout alla à une vitesse impressionnante. Puis, il constata qu’il faisait un vol plané vers la forêt, suivi de près par une autre Étoile…
Mais qu’est-ce que…
(H-J : Écrit par Plume d'Azur)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(H-J: Changement de sujet)
Il se percha sur le bord des nuages, à la lisière de son territoire. Il ne pouvait pas aller plus haut à cause des courants d’air qui rabattait constamment les intrus vers le bas, entre ciel et terre. Il ne pouvait pénétrer sur le territoire du Clan des Étoiles à cause de ses… crimes. Il se secoua, comme pour émerger de ses pensées, et se tordit le cou pour mieux voir le paysage en contrebas. Son pelage translucide constellé de taches lumineuses se fit ébouriffer par la brise glacée. Un vent froid soufflait en permanence pour le maintenir entre les mondes qui composaient l’Univers. Il y avait la terre ferme, la Toison Argentée, et le centre. Si on se retrouvait dans ce dernier, c’est que l’on avait commis un acte grave. Par contre, être ici avait ces avantages. La souffrance n’existait pas. Il n’était nullement incommodé par la température et il n’avait jamais faim tandis qu’ailleurs, on ressentait tout cela. Un vent froid balaya de nouveau la clairière faite de la matière cotonneuse dont le matou soupçonnait être des nuages. La forme spectrale se pencha un peu plus et fixa le monde d’en bas de ses cruels yeux ambrés. De cet endroit, la était imprenable. Les arbres secouaient leurs branches presque nues en présence de l’arrivée presque imminente de la mauvaise saison. Les feuilles au sol se soulevaient, voletaient, transportées par l’air pur de la forêt. La rivière qui coulait en bas scintillait sous les rayons diffus de la pleine-lune qui se montrait par cette nuit partiellement claire. Par un ciel aussi dégagé, on pouvait apercevoir les Quatre Chênes. Le matou dans les nuages plissa les yeux pour mieux profiter du spectacle. Les chefs de Clans faisaient face à la masse grouillante de félins et se lançaient des répliques acerbes au sujet d’un chat errant. Ils avaient vraiment l’air de vouloir s’égorger, mais cela aurait été contre la coutume qui voulait que ce lieu amène une paix provisoire lors des assemblés. Il trouvait cela ridicule, mais au lieu de dire son commentaire à voix haute, celui-ci se contenta d’émettre un rire grinçant qui aurait glacé le sang de n’importe quel animal. Puis, contre tout attente, il ressenti un léger étourdissement et commença à paniquer. Il n’était pas sensé ressentir de malaises, n’importe lesquels soient ceux-ci. Il n’était pas supposer éprouver cela ! Ensuite, il eux quelques petits picotements aux bouts des pattes et se sentit doucement aspirer vers le bas. Il se débattit au début, mais se rendit bien vite compte que cela ne servait à rien et cessa de se tortiller en tout sens. Alors, il songea avec contentement, un sourire carnassier étirant ses babines :
Je vais enfin pouvoir avoir ma revanche sur la forêt. Personne n’échappera à ma colère !
Puis, avec cette pensée en tête, il poursuivit sa dégringolade. Il aurait dû s’affoler en constatant qu’il descendait en accélérant, mais celui-ci conserva son sang-froid. Il réussi à entrouvrir les yeux à travers les bourrasques qui lui cinglaient le visage et ce qu’il vit alors l’amusa au plus haut point. Les chats sous lui courraient n’importe où avec un air affolé sur le visage. Les chefs de Clans ne savaient plus où donner de la tête. C’était la débandade. Il remarqua alors qu’il fonçait droit sur un chef. Il tombait maintenant à une vitesse vertigineuse. La dernière chose qu’il pût observer dans son corps céleste fût une autre forme indistincte qui fonçaient tout comme lui vers le lieu sacré. Il sentit alors un grand choc et se fût le néant.
Quelques instants plus tard, au même endroit, il ouvrit les yeux avec lenteur et vit avec étonnement qu’un groupe de chats l’observait, la mine soucieuse. Puis, un guerrier du Clan du Vent, il l’avait deviné grâce à son flair infaillible, s’avança vers lui. Celui-ci se pencha vers le matou tacheté et lui demanda :
Est-ce que ça va Plume d'Azur ? Tu n’es pas blessé ?
L’intéressé leva un sourcil et songea que cela lui importait peu le nom qu’on lui donnait, tant qu’il était chef. Avec l’aide de ce qu’il devinait être ses nouveaux guerriers, il se releva en chancelant. Que c’était bon de sentir à nouveau le sol sous ses pattes ! Puis, celui-ci fixa la lune avec dureté et leva la tête d’un air victorieux, Étoile du Tigre était de retour.
(H-J: Écrit par Étoile d'Ambre)
Sujet: Quelque part dans les nuages... 
