Prairie aux Renards

Sujet: Prairie aux Renards 24/4/2010, 6:11 pm

Plume d'Azur cherchait d'ou venait l'odeur du Blaireau. Il la sentait mais n'arrivait pas à la distinguer parmi cette brousse. Il ne voulait pas rebrousser chemin pour deux raisons. Premièrement, il ne voulait pas laisser ce blaireau rôder dans leur territoire et tenter de se faire tuer. Deuxièmement, S'il tournait le dos à ce blaireau, il risquait de se faire surprendre par derrière et de mourir. L'odeur état fraîche. L'animal était passé ici il y a quelques minutes à peine. Plume d'Azur entra alors dans la prairie et commença ses fouilles, à l'afût du moindre mouvement ou toute chose suspecte. Il arriva devant la tanière du blaireau avec chance ( euh... Ça dépent si on attend sa mort...) puisque la prairie était très grande. Il s'imobilisa et retena son souffle en attendant qu'il sorte et qu'il puisse lui sauter dessus. Il esperait ne pas attendre trop longtemps. Il perçut une autre odeur derrière lui. Une odeur de Blaireau ! Il fit volte foce et aperçut le l'apercu qui se dressait de toute sa hauteur devant lui. Au même moment, l'autre blaireau qui habitait le terrier sortit à l'extérieur. Plume d'Azur était terrorisé. Personne ne pouvait gagner seul, contre deux blaireaux. Il recula lentement et faillit oublier l'autre qui se tenait derrière lui. Il sauta sur le premier blaireau, qui évita son attaque et planta ses crocs dans son poitrail.
Il poussa un cri de terreur puis recula en grimpant dans un arbre, tout essouflé.

Bon sang ! Je me demande pourquoi cet endroit s'appelle la Prairie aux Renards ! Elle devrait s'appeller La Prairie aux blaireaux ! Et en plus je ne réussirai jamais à les vaincre ! Mais bon. Ce n'est pas le moment de penser à ça. Étoile d'Ambre m'attend probablement déjà et...

Il s'arrêta lorsque le blaireau arriva à sa hauteur, à côté de lui sur la branche de l'arbre. Sans prévenir, Plume d'Azur, qui d'évidence ne voulait pas avoir une autre entaille, se lança sur lui et lui laboura le flanc droit. Celui-ci, lorsqu'il prit le coup de plein fouet, ne se lamenta pas et se lança à la poursuite du chat bleu-bris. Plume d'Azur dévala l'arbre à toute vitesse vers le bas et lorsqu'il fut près du terrier, il se retourna, croyant qu'il était assez loin, mais le blaireau qui se tenait derrière lui ( Ils sont deux ! ) lui lacéra l'épaule et il laissa échapper un cri de fureur. Pourquoi c'était toujours lui qui subissait tout ?

Clan des Étoiles... murmura-t-il. Aidez-moi...

Il n'eût pas le temps de tourner la tête qu'un des deux blaireaux s'élançaient vers lui et planta ses griffes dans sa gorge. Étouffé, il perdit l'équilibre et bascula dans le torrent qui était la frontière avec le Clan de la Rivière.

Sujet: Re: Prairie aux Renards 24/4/2010, 10:40 pm

(H-J: Retour de la Clairière aux Cerisiers.)

À notre arrivé, la première chose qui me sauta aux yeux fût la fourrure noire striée de lignes blanches qui se promenait entre les buissons. Je m'immobilisais, tous les sens à l'affût. Mes deux guerriers se tapirent à mes côtés, guettant eux aussi l'animall monstrueux qui marchait devant nous. Je jetais un coup d'oeil à chacun et ceux-ci hochèrent la tête d'un air entendu. On devait le contourner sans se faire remarquer et coûte que coûte ! Les deux chats se mirent à ramper en silence et contournèrent l'animal. Je m'avançais à mon tour, à la suite de Plume de Corbeau. Soudain, un bruit d'éclaboussure me fit lever la tête. Je vis alors une forme grise se débattre dans l'eau. Je filais vers l'ombre qui s'enfonçcait de plus en plus loin vers le territoire du Clan de la Rivière. La silouette disparu avant que j'ai pû l'atteindre. C'était Plume d'Azur, j'en était certaine. Je me mis à trembler de tout mes membres.

Par le Clan des Étoiles ! Faites qu'il s'en sorte, je vous en pris...

Les deux chats du Clan du Vent me rejoignirent. Ils affichaient tout deux un air inquiet. Des frissons me secouaient. J'oubliaient ceux-ci et me mis à courir vers le camp à toute vitesse. Les autres membres du Clan étaient déjà au camp. Une petite foule s'étaient formé au pied du promontoire. Patte de Rosée et Plume de Corbeau se mèlèrent à celle-ci. Les soubressauts qui me secouaient plus tôt avaient cessé. Je grimpais alors sur le tronc d'arbre mort qui gisait par terre et je me raclais la gorge.

Sujet: Re: Prairie aux Renards 10/5/2010, 8:39 pm

(H-J: Retour du camp du Clan du Vent.)

Le vent soufflait fort aujourd'hui et le froid était omniprésent. J'avais le poil tout ébouriffé pour mieux contrer la brise qui s'infiltrait insidieusement jusqu'à mon épiderme. J'étais frigorifier, ma fourrure de chaton m'empêchant d'avoir la même résistance à la température qu'un guerrier. Des petits nuages blancs sortait de ma gueule entrouverte. C'était les premiers signes de l'arrivée presque imminent de la mauvaise saison. Soudain, quelque chose d'humide tomba sur mon nez et fondit aussitôt.

Manquais plus que ça maintenant ! De la neige !

Le simple flocon qui était alors tombé sembla vouloir dire que mon calvaire était sur le point de commencer. Un vrai déluge couleur d'albâtre se mit alors à tomber. Cela prit à peine quelque secondes que le paysage presque en entier devint blanc. Je savais que j'étais à la Prairie aux Renards, mais je ne voyais même plus à deux longueurs de queues et je commençais à avoir des engelures.

Génial, songeais-je, sarcastique. À près tout ce que j'ai vécu, je vais mourir sur mon propre territoire et en plus, à cause du climat !

Malgré le désespoir qui commençais à m'envahir, j'avançais courageusement devant moi, ne sachant pas dans quelle direction aller. Je me trouvais ridicule mais avais-je réellement le choix ? La survie du Clan dépend tel de moi ? Cette pensée me ragaillardi un peu, mais je dût bientôt m'arrêter, la fatigue me ralentissant considérablement. Un bruit se détachât alors des autres sons de la forêt, m'indiquant environ l'endroit dans lequel je me trouvais.

Une rivière !

Une joie intense me submergea et je marchais avec difficulté vers le courant. Le tapis blanc qui recouvrait le sol ralentissait ma course effrénée. J'arrivais enfin à me trainer jusqu'au cours d'eau à l'aide de mes petites pattes et lapais un peu d'eau pour tenter d'apaiser ma gorge sèche. Le goût du liquide me fît du bien, même si elle était légèrement trop froide. Je me penchais au-dessus d'une petite flaque juste à côté pour tenter de voir mon reflet, pour voir à quoi je ressemblais maintenant. Lorsque je vis mon image sur le point d'eau, je réalisais avec surprise que j'avais un pelage couleur d'ivoire. Des yeux bleus me regardaient avec intensité. C'était Étoile du Nord... Mais qu'est-ce que cela signifiait ? Le visage se fît remplacer par mon image. Quelque chose me sortit alors de ma rêverie. Un bruit de pas tout proche. Tout à coup, une patte s'abattit avec violence dans mon dos. Je plongeais la tête la première dans le torrent. L'eau m'emplit la bouche et le nez, j'avais de la difficulté à respirer. Je tentais de sortir ma tête de la source pour respirer. Après quelque essaies infructueux je réussis enfin et j'émis un couinement que je trouvais totalement dépourvu de charme. Mais bon, peut-être quelqu'un m'entendra-t-il et viendra à mon secours ? Mes membres étaient tout engourdis et je commençais à avoir la vue floue. Tout tourbillonnait autour de moi. Mais qu'avais-je fait pour mériter cela ?

Clan des Étoiles, je vous en prie, venez-moi en aide...

Ce fût ma dernière pensée avant de sombrer dans l'inconscience.

(H-J: À ton tour de répondre Éclipse de Soleil !)

Sujet: Re: Prairie aux Renards 10/5/2010, 8:50 pm

La la ! tu vas trop vite ! laisse moi donc répondre avec Étoile du Tigre avant !

Sujet: Re: Prairie aux Renards 10/5/2010, 9:16 pm

Étoile du Tigre se pencha au dessus de la rivière. Il avait poussé le petit chaton frigorifié, dont il soupçonnait l'indentité secrète.

Si je ne me trompes pas dans mes plans, ce chaton est un des deux dont le corps a été incarné. Comme j'ai tué celui-ci, enfin... Dans de telles circonstances, il est impossible qu'elle survive, il en reste un. Qui est probablement dans le Camp du Vent.

Il entreprit donc de calmer sa soif de pouvoir en prenant possesion du Clan en question. Il amorça sa marche peu importe où il se trouvait, il finirait bien par atteindre le camp... Il avait de légers frissons dans sa fourrure, mais rien de tel. Avec la chaude fourrure grise qui le réchauffait, il n'avait pas à se plaindre. Il se promena le long du grand plateau et arriva cette fois-ci dans une clairière avec un cerisier en son milieu. Toujours rien, mais... Une drôle d'odeur lui chatouillait les narines. Et il avait l'impression qu'elle lui était famillière. Mais il n'avait pas de temps à perdre... Il fit demi tour lorsqu'il sentit une masse légère sauter dans son dos. Il se retourna et fit voler le chaton à l'autre bout du terrain.

Tu crois faire le poids, petit ?

Celui-ci, tout à coup effrayé, agita ses petites pattes en direction du camp.

C'est ça ! enfuis toi ! Et montre moi le chemin de ton camp...